"LA BEI A INVESTI 1,5 MILLIARD D'EUROS DANS LE GRAND EST"
Les infrastructures urbaines, les réseaux de transport, les filières industrielles régionales et les activités de recherche ont concentré l'essentiel des investissements de la Banque européenne d'investissement, qui a transcrit à l'échelle régionale les priorités stratégiques du plan Juncker. Interview d'Ambroise Fayolle, vice-président de la Banque européenne d'investissement (BEI). Quelle est la stratégie d'investissement de la BEI dans le Grand Est ? C'est une région nouvelle, qui combine un grand dynamisme des entreprises et un déficit en investissements, notamment dans les infrastructures. On sent toujours les effets de la crise de l'industrie. Nos financements s'orientent vers des infrastructures qui permettront de préparer la croissance de demain. Nous avons consacré 353 millions d'euros à des rénovations de campus, de collèges et de lycées. C'est une somme équivalente à celle investie dans les transports, dans le matériel roulant TER ou dans le bouclage du chantier de la ligne ferroviaire à grande vitesse ParisStrasbourg. En tout sur les trois dernières années, plus d'un milliard et demi d'euros a été consacré par la BEI aux financements du secteur privé et d'infrastructures améliorant la vie quotidienne des habitants. Le soutien aux entreprises est également une priorité. Quels outils financiers avez-vous mis en oeuvre pour combler ce déficit d'investissement qui caractérise, selon vous, le Grand Est ?