CANICULE : NON, ON NE PEUT PAS TELECHARGER LA FRAICHEUR !
Depuis de longues années, les scientifiques, experts, organisations internationales, associations et tout ce qui fait autorité dans le monde en matière d'études et de perspectives concernant la réalité du changement climatique sonnons l'alerte face à la gravité de la situation. Les scénarios de changement climatique prévoient que les vagues de chaleur deviendront plus intenses, plus fréquentes et dureront plus longtemps. On s'attend aussi à des journées et des nuits chaudes de plus en plus nombreuses et fréquentes. L'Organisation Mondiale de la Météo ( WMO) a constaté des températures extrêmement hautes en Europe, au Moyen-Orient, aux USA, en Afrique du Nord et du Sud-Ouest les semaines passées. Autour du 21 juin, jour de l'arrivée de l'été dans l'hémisphère nord, une vague de chaleur sans précédent est venue toucher la France. La nuit du 21 juin a été la plus chaude à Paris depuis 1872, c'est-à-dire depuis que la traçabilité de la météorologie existe. L'alerte canicule a été déclarée dans 66 départements et les records de chaleur ont été pulvérisés dans tout le pays. Au même moment, au Mexique, à Mexicali, la capitale de la basse Californie, non loin de la frontière avec les USA, une ville de 700 000 habitants, près de San Diego, la température a dépassé les 50°C. Des refuges ont été ouverts pour permettre aux personnes les plus fragiles de se protéger. De l'autre coté de la frontière, aux USA, les records ont été également battus : à Phoenix la température a atteint les 48°C et l'aéroport international a été fermé en raison de la forte chaleur. L'Arizona a vécu trois jours consécutifs à 46°C, et Las Vegas a connu son record avec 47,2°C. Le Parc national de la Californie était en alerte générale avec 52,8°C.