ETIENNE BLANC : L'ANTITHESE DE LAURENT WAUQUIEZ
Le contraste est saisissant : la sévérité des qualificatifs à l'endroit de Laurent Wauquiez est inversement proportionnelle au plébiscite que recueille son premier vice-président, Etienne Blanc. Au point que l'hypothèse, longtemps probable, d'un départ de Laurent Wauquiez pour le Palais Bourbon avait fait naître "l'espérance, forte" qu'il prenne les rênes de la collectivité. Saisissant est le contraste des qualificatifs que les contempteurs de Laurent Wauquiez destinent au premier vice-président Étienne Blanc, comme si l'acuité du réquisitoire contre le premier et celle des éloges réservés au second se nourrissaient mutuellement - jusqu'à exonérer ce dernier de responsabilité directe des décisions de gestion "humaines" admonestées. Au sein du Ceser (Conseil économique, social et environnemental), parmi les élus, d'anciens collaborateurs ou d'actuels interlocuteurs extérieurs, et jusque dans les rangs de l'opposition qu'incarne le maire PS de Bourg-en-Bresse Jean-François Debat, le maire LR de Divonne-les-Bains, député de la 3e circonscription de l'Ain de 2002 à 2016, fait l'unanimité. Sa disponibilité "authentique", son écoute "sincère", l'" exemplarité" de son abandon, en 2016, du mandat de député pour se consacrer à celui de vice-président de la Région, son empathie "naturelle", sa considération "avérée" des corps intermédiaires, des fondations républicaines et de l'intérêt général, son appétence pour le consensus "solide" privilégiée à la culture des clivages, mais aussi son "excellente connaissance" de la réalité des territoires et son expérience des méandres politiques et institutionnels qui les animent, sont évoquées. Lire aussi : Laurent Wauquiez et la Région Auvergne-Rhône-Alpes : le chaos