PROPORTIONNELLE, CUMUL DES MANDATS, MOINS DE PARLEMENTAIRES... MACRON VEUT REFORMER LES INSTITUTIONS
Dans un discours fleuve d'une heure et demie devant le Parlement réuni en Congrès à Versailles, Emmanuel Macron a annoncé de profondes réformes institutionnelles comme la limitation des mandats parlementaires dans le temps, introduction d'une dose de proportionnelle, contrôle de l'application des lois. Confiance, responsabilité, efficacité, liberté, République contractuelle... Dans un discours fleuve d'une heure et demie, Emmanuel Macron a livré sa vision de la France devant le Parlement réuni en congrès à Versailles. Un discours riche, très « macronesque », c'est-à-dire mêlant de nombreuses références philosophiques à des positions nettement plus pragmatiques. De nombreux engagements de sa campagne présidentielle ont été aussi réitérés... sans oublier les petites « piques » politiques à l'égard de ses prédécesseurs, notamment lorsqu'il a évoqué les « années immobiles ou agitées » - comprendre les quinquennats respectifs de François Hollande et de Nicolas Sarkozy - qui n'ont pas permis de suffisamment transformer la France. Car, là était le point central du discours du Président de la République : la transformation du pays. C'est, pour lui, tout le sens du mandat qui lui a été accordé par les Français. Laissant le soin à son Premier ministre Edouard Philippe de détailler mardi 4 juillet dans son discours de politique générale les grands lignes de son programme de transformations économiques et sociales du pays, Emmanuel Macron, lui, s'est davantage concentré sur les modifications institutionnelles qu'il souhaite mener pour redonner de « l'efficacité » à ces instituions. Il a fait dans ce sens un certain nombre d'annonces.