COWORKING : WEWORK, LES SECRETS D'UNE EXPANSION HORS DU COMMUN
Le géant japonais Softbank vient d’investir 4,4 milliards de dollars dans la licorne américaine WeWork, valorisant la compagnie à près de 20 milliards de dollars. Retour sur le parcours hors du commun du leader mondial du coworking, qui a réussi à s’imposer dans un secteur sans barrières à l’entrée en commercialisant le concept d'une "plateforme communautaire mondiale". WeWork s'ancre encore plus dans la cour des grands. Vendredi 25 août, le numéro un mondial des bureaux partagés, ou coworking, est devenue officiellement la septième licorne mondiale, à la faveur d'un investissement de 4,4 milliards de dollars réalisé par le géant japonais Softbank, qui valorise l'entreprise autour de 20 milliards de dollars. | A lire. Bureaux partagés : Softbank injecte 4,4 milliards de dollars dans WeWork La pépite américaine, fondée à New York en 2010 par Adam Neumann et Miguel McKelvey, a trouvé dans Softbank, qui investit à tout-va dans les entreprises innovantes, un allié de poids pour accélérer sa conquête du monde. Depuis sa création, WeWork a déjà rassemblé près de 10 milliards de dollars en capital, dont 7,4 milliards de dollars viennent du seul Softbank, selon la base de données des entreprises technologiques Crunchbase. L'entreprise a déjà déployé ses bureaux à louer dans plus de 50 villes et 16 pays, dont les ÉtatsUnis, la France depuis avril 2017, le Royaume-Uni, l'Allemagne, Israël, le Canada, la Chine, le Japon, la Corée du Sud, l'Australie ou encore le Mexique. WeWork emploie 2.000 personnes et accueille 130.000 utilisateurs chaque jour dans ses locaux.