APRES L'ARTEON, LE T-ROC... POURQUOI VOLKSWAGEN INTENSIFIE SON PLAN PRODUIT
La marque allemande ne se contente pas de renouveler sa gamme, elle l'étend afin d'aller chercher de nouvelles clientèles et de fidéliser l'actuelle. Elle cherche à faire du volume afin de restaurer ses marges encore trop faibles comparées aux autres marques généralistes. Les mauvaises langues l'ont immédiatement comparé à l'Audi Q2... « La comparaison est honorable » , déjoue avec humour un cadre de Volkswagen qui voit poindre le piège grotesque... Il n'empêche, la ressemblance est évidente. Le T-Roc, le nouveau SUV de Volkswagen, le premier dans cette catégorie dite des petits SUV, a un lien de parenté avec son cousin de la marque soeur aux anneaux.
LE VRAI RIVAL DU CAPTUR ARRIVERA PLUS TARD
« Le positionnement des marques est clair (...), ce sont deux produits très différents autant sur le design que sur les prestations technologiques » , évacue un autre responsable de la marque allemande. Pour Volkswagen, le T-Roc doit permettre d'étoffer sa gamme SUV jusqu'ici trop étroite avec le Tiguan et le Touareg. Ici, il s'agit d'aller vers le segment des B-SUV (Renault Captur, Peugeot 2008...) sans pour autant les affronter frontalement en proposant une envergure supérieure. La marque proposera un produit plus spécifique à ce segment entre 2018 et 2019, le TCross. Selon Thierry Sybord, patron de la marque en France, le T-Roc se positionne entre les segments C et B car « il y a une véritable clientèle qui considère le premier trop grand et le second trop petit » .