ANGELA MERKEL, L'« INEBRANLABLE »
Rien ne paraît pouvoir empêcher la reconduction d’Angela Merkel dans les fonctions de chancelière. Ce sera alors son quatrième mandat. Seule inconnue : avec quelle coalition ? Par Jérôme Vaillant, Université Lille 3 – Université de Lille À moins de quatre semaines des élections fédérales en Allemagne qui décideront, le 24 septembre, de la composition du Bundestag et ce faisant de la coalition qui gouvernera le pays pendant les quatre années à venir, les jeux semblent faits. Rien ne paraît pouvoir empêcher la reconduction d'Angela Merkel dans les fonctions de chancelière. Ce sera son quatrième mandat. La seule chose qui ne soit pas absolument certaine, c'est la coalition qui la fera chancelière : une petite coalition rassemblant son Parti chrétien-démocrate (CDU) avec les Libéraux, ou avec les Verts ? Ou alors une coalition tripartite, aux couleurs de la Jamaïque (noir, vert, jaune), autrement dit associant ces deux partis au sien. Ou encore, et plus vraisemblablement, une nouvelle « grande coalition » avec les sociaux-démocrates du SPD ?
LA FIN DE L'« EFFET SCHULZ »
Au début de l'année, le SPD, fort de son nouveau candidat, Martin Schulz, avait semblé être en capacité sinon de damer le pion à la chancelière, du moins de la mettre en difficulté. Mais l' « effet Schulz » n'a pas duré, ce fut un moment éphémère d'engouement pour la nouveauté, amplifié par les médias.