MAIS POURQUOI L'ETAT N'A-T-IL PAS MIEUX ANTICIPE LE DESASTRE DE L'OURAGAN IRMA?
Alors qu'Emmanuel Macron est ce mardi à Saint-Martin et Saint-Barthélémy, des questions se posent sur la façon dont l’État a géré cette situation de crise inédite. L'Etat a-t-il bien anticipé les conséquences douloureuses de l'ouragan Irma? Emmanuel Macron est attendu mardi matin dans les Antilles françaises, où il devra répondre aux critiques sur la gestion par les autorités de l'ouragan Irma, qui a dévasté les îles de SaintBarthélemy et Saint-Martin. Le chef de l'État doit se poser à Pointe-à-Pitre (Guadeloupe) à 05H45 locales (11H45 à Paris), puis gagner Saint-Martin et enfin Saint-Barthélemy, les deux îles meurtries où l'heure est désormais à la remise en état. "L'investissement est complet et la reconstruction le sera, rassurez-vous", avait affirmé lundi Emmanuel Macron, qui fait le déplacement accompagné des ministres de l'Éducation et de la Santé. "La reconstruction doit sans attendre mobiliser toute notre énergie", a renchéri le Premier ministre Édouard Philippe, à l'issue de la première réunion à Matignon du comité interministériel pour la reconstruction des deux îles. Le Premier ministre a une nouvelle fois dénoncé "ceux qui s'improvisent experts en gestion de crise (...) pour faire naître des polémiques", après les critiques de membres de l'opposition, certains réclamant une commission d'enquête parlementaire. Une proposition que le gouvernement "accepte volontiers", selon le ministre de l'Intérieur Gérard Collomb. "Pas une heure n'a été perdue (...) l'État a fait tout ce qu'il pouvait faire", certifie dans Le Parisien mardi le ministre de la Transition écologique Nicolas Hulot. Et pourtant...