NUCLEAIRE : LES COMPOSANTS DU CREUSOT TESTES JUSQU'ICI SONT SURS
L'audit du site en cours réalisé par EDF et transmis à l'ASN se déroule sans encombres. Les premiers examens approfondis des dossiers de fabrication des composants en provenance de l'usine du Creusot "montre qu'aucun n'est de nature à remettre en question l'aptitude au fonctionnement en toute sûreté". Certes, les tests continueront jusqu'au 31 décembre 2018 mais jusqu'ici tout va bien. L'analyse des composants du parc nucléaire français issus de l'usine d'Areva du Creusot (Saône-et-Loire), où des anomalies dans le suivi des fabrications ont été détectées, ne remet pas jusqu'ici en question leur aptitude au fonctionnement en toute sûreté, a annoncé jeudi EDF. "L'analyse des constats, réalisée par EDF et transmise à l'ASN, montre qu'aucun n'est de nature à remettre en question l'aptitude au fonctionnement en toute sûreté des composants concernés." "Au 14 septembre, douze dossiers de synthèse ont été envoyés à l'ASN", a noté EDF dans un communiqué, précisant que ces dossiers concernaient les unités de production de Chooz 2, Paluel 4, Saint-Laurent 2, Penly 1, Cruas 3, Dampierre 3, Belleville 2, Tricastin 3, Chinon B3, Nogent 1, Gravelines 2 et Bugey 3. "Les douze dossiers de synthèse transmis à ce jour à l'ASN, qui concernent 309 composants, comportent 471 fiches d'anomalies et 130 fiches de non-conformité", a ajouté l'électricien public.
POSSIBLES FALSIFICATIONS