OBSERVATION SPATIALE : COMMENT THALES SE RELANCE EN FORCE
L'Alliance spatiale (Thales Alenia Space et Telespazio) a signé un partenariat avec Spaceflight Industries. Cette société spatiale américaine prévoit notamment de lancer une constellation de 60 petits satellites de haute résolution avec une fréquence de très haute revisite. Thales participera à la fabrication des satellites. Thales réservait bien une surprise dans l'observation spatiale optique. Car il n'était pas question pour l'électronicien de laisser un boulevard à son partenaire et concurrent préféré Airbus sur ce marché, notamment en France au moment où les travaux préparatoires post-CSO (Composante spatiale optique) débutent. Et si les équipes ont pu douter en interne au coeur de l'hiver sur la volonté de Thales de rester sur ce marché en pleine croissance, elles vont comprendre que leur groupe ne lâche vraiment pas ce marché, qui lui a procuré de belles satisfactions commerciales et technologiques avec des contrats emblématiques (Hélios 1 et 2, Pléiades et CSO en France, satellites espions vendus au Maroc, en Turquie, aux Émirats Arabes Unis...). Le groupe, présidé par Patrice Caine, qui a suivi de très près ce dossier, va d'ailleurs faire bien mieux que ce qu'il faisait jusqu'ici. Comment ? Selon des sources proches du dossier, l'Alliance spatiale (Thales Alenia Space et Telespazio) a signé un partenariat de grande ampleur sur le plan industriel et commercial avec la société spatiale américaine Spaceflight Industries, qui prévoit notamment de lancer une constellation de 60 petits satellites de haute résolution avec une fréquence de très haute revisite. C'est le premier étage de la fusée dans la stratégie de Thales pour se relancer en force dans l'observation spatiale optique. Un second viendra plus tard.