LES SUCCESSEURS DE NICOLAS HULOT POURRONT-IL BANNIR LES VEHICULES PETROLE EN 2040 ?
Dans le courant de cet été, Nicolas Hulot a annoncé qu'il entendait interdire la commercialisation des véhicules essence et diesel sur le territoire national. Les véhicules électriques ne représentant à ce jour que 1,4% des ventes en France cette communication a pu surprendre l'auditeur lambda. Par François Dauphin, DXC Technology, Expert international énergie Les experts du marché automobile qu'en à eux ont rapidement fait remarqué que, selon leurs propres études, les véhicules électriques devraient représenter plus de 10% des ventes dès 2030 et même 55% si l'on inclue les véhicules hybrides. Les véhicules tout essence ou diesel auront donc probablement disparu du catalogue des constructeurs en 2040. Le groupe Peugeot quant à lui a fait remarquer que cette décision ne porterait au mieux que sur le territoire national et qu'il entendait bien poursuivre la commercialisation de véhicules pétrole dans le reste du monde. Trois études récentes montrent que les successeurs de Nicolas Hulot risquent bien de ne jamais avoir à appliquer cette mesure d'interdiction. En Mai 2017 tout d'abord, le cabinet Blackrock a estimé que le coût de stockage d'un kilowattheure électrique devrait chuter de 450 dollars aujourd'hui à une centaine de dollars en 2025. Ces prévisions sont en phase avec celles des constructeurs automobile qui estime que le prix des batteries baissera de moitié dès 2020.