POLEMIQUE : MEA CULPA DE FACEBOOK APRES DES PUBS CIBLEES ANTISEMITES
La numéro 2 du réseau social, Sheryl Sandberg, a promis mercredi un contrôle plus strict des filtres proposés sur la plateforme publicitaire automatisée de Facebook. Une enquête du site ProPublica a assuré la semaine dernière que le géant de la Silicon Valley permettrait de cibler des utilisateurs ayant exprimé des opinions antisémites, selon une enquête du site. "C'est de notre faute." Sheryl Sandberg, la numéro 2 de Facebook, est revenue ce mercredi sur la polémique qui a éclaté la semaine dernière. Le réseau social aux 2 milliards d'utilisateurs est accusé de proposer des catégories publicitaires racistes et antisémites, selon une enquête de ProPublica publiée jeudi dernier. Objectif : proposer de la publicité ciblée pour les utilisateurs ayant des sympathies antisémites sur Facebook. Sur la plateforme publicitaire automatisée du géant américain, on pouvait donc trouver des champs tels que "haine du juif" ou des catégories rassemblant des internautes ayant exprimé un intérêt pour des sujets comme "Comment brûler les juifs" ou "Comment les juifs ont ruiné le monde". "Le fait que ces termes haineux ont été, ne serait-ce que suggérés en tant qu'options [sur le réseau social] était totalement inapproprié et c'est un échec de notre part", a écrit dans une publication Facebook Sheryl Sandberg. "Nous n'avons jamais prévu ou anticipé le fait que cette fonctionnalité puisse être utilisée de cette façon - c'est de notre faute. Et nous ne l'avons pas découvert nous-mêmes - c'est aussi de notre faute."
DES CATÉGORIES PROPOSÉES PAR DES ALGORITHMES