CONTRATS PRECAIRES : BRUXELLES TRAVAILLE SUR PLUS DE PROTECTIONS
La Commission européenne réfléchit à des mesures pour améliorer la protection sociale et les droits des travailleurs précaires, soumis à des conditions de travail ultra-flexbiles. En revanche, il n'est pas certain que ces mesures s'appliquent aux Deliveroo, Uber et consorts. Face à la croissance du nombre de travailleurs précaires, la Commission européenne cogite sur plusieurs mesures pour améliorer leur sort. Bruxelles préparerait une vaste revue des droits sociaux dans l'Union européenne, qui pourrait partiellement limiter la flexibilité demandée à ces travailleurs et réduire la précarité liée à de nouveaux emplois comme chauffeur Uber ou coursier Deliveroo. En Europe, si la plupart des travailleurs bénéficient d'un contrat stable, un nombre croissant de personnes signent des contrats précaires, en particulier les jeunes. En 2015, plus de un travailleur sur trois dans les 28 pays de l'UE est soumis à des horaires ultra-flexibles, avec un salaire irrégulier et une faible protection sociale.
UNE PROTECTION SOCIALE ET UN NOMBRE D'HEURES GARANTI
D'après un document de la Commission consulté par Reuters, Bruxelles propose que tous les travailleurs de l'UE bénéficient d'une protection sociale complète. Cela inclut les contrats à très courte durée, les contrats à temps partiel et les contrats "zéro heure".