LEVOTHYROX: PERQUISITION AU SIEGE FRANCAIS DU LABO MERCK KGAA
Ces investigations dans le siège lyonnais du laboratoire allemand sont menées sous la tutelle de deux magistrats de Marseille dans le cadre d'une enquête préliminaire ouverte pour "tromperie aggravée, atteintes involontaires à l'intégrité physique et mise en danger de la vie d'autrui". Une perquisition était en cours mardi 3 octobre au siège français à Lyon du laboratoire allemand Merck, fabricant du médicament Levothyrox dont la nouvelle formule fait l'objet de plaintes concernant de lourds effets secondaires, a-t-on appris de source proche de l'enquête, confirmant une information du Progrès. Merck a confirmé que la perquisition était actuellement en cours à son siège lyonnais, assurant que celle-ci était "attendue" et que le laboratoire y collaborait "activement". Cette perquisition est menée depuis 9h00 par les gendarmes de l'Office central de lutte contre les atteintes à l'environnement et à la santé publique (Oclaesp) dans le cadre d'une enquête préliminaire ouverte pour "tromperie aggravée, atteintes involontaires à l'intégrité physique et mise en danger de la vie d'autrui". Fin septembre, 62 plaintes ont été déposées et confiées au pôle de santé publique du tribunal de grande instance de Marseille. Ces investigations sont réalisées "sous la tutelle de deux magistrats de Marseille, dans les trois établissements du siège de Merck situés à Lyon et dans sa banlieue", a précisé à l'AFP le procureur de Marseille Xavier Tarabeux, ajoutant qu'aucune audition ou garde à vue n'était prévue pour l'heure.