JO PARIS 2024, QUELLES RETOMBEES ECONOMIQUES ?
Le 13 septembre, à Lima, lors de la 130e session du Comité international olympique (CIO), Paris a été désignée ville hôte des Jeux olympiques d'été de 2024. Les enjeux sont énormes pour l'image de la France à l'international. Les JO peuvent-ils être un accélérateur pour la croissance et l'emploi ? Depuis le 13 septembre, c'est désormais officiel. En 2024, cent ans après son dernier passage dans la capitale, la flamme olympique reviendra à Paris. Après avoir échoué face à Barcelone en 1992, face à Pékin en 2008 et face à Londres en 2012, Paris accueillera à nouveau les Jeux olympiques d'été. La compétition a été rude. Nombreux étaient les prétendants. Mais après les désistements de Boston en juillet 2015, de Hambourg en novembre de la même année, de Rome en octobre 2016 puis de Budapest en février 2017 - la plupart du temps sous la pression de l'opinion publique inquiète des sommes en jeu -, seule Los Angeles était encore en course. Face à la mégalopole californienne, Paris a su tenter crânement sa chance, mettant à profit ses points forts - nous y reviendrons - et en conservant la même ligne de conduite : tout miser sur 2024 et laisser le monde sportif diriger le projet, ce qui a permis à la sphère politique de jouer l'union sacrée. Los Angeles était une concurrente sérieuse. Sa stratégie de communication lors des oraux organisés par le CIO à Doha, Aarhus ou Lausanne était bien réglée. Mais elle n'a pas suffi à masquer les lacunes du projet. Citons l'éclatement géographique des sites de compétition et les défauts criants des infrastructures de transport.