SOLIDARITE, ECOLOGIE, HERITAGE : PARIS A COCHE TOUTES LES CASES
Le CIO a dressé un cahier des charges bien précis. La ville hôte des Jeux olympiques d'été 2024 devra respecter un certain nombre de critères en matière sociale, écologique et urbaine. Pour remporter les Jeux olympiques et paralympiques (JO), le comité de candidature de Paris 2024 ne s'est pas contenté d'afficher un budget raisonnable, le Comité national olympique (CIO) ayant décidé de mettre fin aux gabegies observées lors des JO d'Athènes, de Sotchi ou de Londres, entre autres. Conformément au cahier des charges du CIO, Paris a donc dû apporter la preuve que cet événement pourrait laisser une trace durable - et positive - dans la capitale et son agglomération. Bien sûr, il y a la question des équipements. La ville de Saint-Denis, par exemple, est ravie d'accueillir le futur centre aquatique. Rappelons que 50% des élèves du département ne savent pas nager en arrivant en sixième. Mais ce ne fut pas la seule dimension du projet de la capitale. Tony Estanguet, coprésident avec Bernard Lapasset de Paris 2024, déclarait en décembre 2016 dans un entretien accordé à La Tribune : | Lire : « Outre la dimension sportive et festive de ce type d'événement, les Jeux doivent laisser une trace dans la société, un héritage. Le sport doit permettre de renforcer la cohésion sociale, de créer une société meilleure. Nous y sommes très attachés. La notion d'héritage - tangible et sociétal - se trouve au centre de notre projet. » Tony Estanguet : "Les JO doivent laisser une trace dans la société"