PARIS : AU-DELA DE LA VOITURE, LES AMBITIONS DU PLAN CLIMAT
Tendre vers des rues sans voitures à moteur thermique en 2030 n'est pas le seul objectif du Plan climat élaboré par la Ville de Paris pour la période 2030-2050, dans lequel l'énergie occupe une place de choix. Plus que les défis technologiques, son principal enjeu est de parvenir à impliquer dès aujourd'hui les Parisiens. Déjà révisé une première fois en 2012, le Plan climat de Paris actuellement en vigueur court jusqu'en 2020. Mais celui qui est présenté ce 12 octobre aux Parisiens représente plus « l'écriture d'une nouvelle page des politiques climat », comme l'expliquait en avril à La Tribune Célia Blauel, maire adjointe chargée de l'environnement et du plan climat énergie territorial. Cette nouvelle page courant de 2020 à 2030 doit « permettre à Paris de répondre à ces enjeux dans une ère postCOP 21» . Autrement dit, de se projeter vers la neutralité carbone en 2050, une ambition détaillée dans l'étude « Paris change d'ère, vers la neutralité carbone en 2050 » , réalisée en mars dernier par le collectif Elioth. Le plan annoncé aujourd'hui s'inscrit également dans le Plan climat national annoncé par Nicolas Hulot le 6 juillet dernier. Notamment en ce qui concerne la circulation automobile. En effet, Nicolas Hulot avait annoncé la fin de la mise en circulation de véhicules diesel ou essence pour 2040 à l'échelle nationale. Anne Hidalgo, qui avait déjà fixé à 2024, date des JO à Paris, la fin des voitures diesel dans les rues de la capitale, annonce aujourd'hui celle des voitures à essence pour 2030.