La Tribune

GE HYDRO GRENOBLE : LES 345 EMPLOIS TOUJOURS MENACES APRES LE RENDEZ-VOUS A BERCY

- ACTEURS DE L'ECONOMIE

Les discussion­s entre les représenta­nts des salariés de General Electric Hydro Grenoble et le ministère de l'Économie n'ont pas engendré d'avancées majeures. Les salariés "déçus" de cette rencontre continuent de se battre pour sauver les 345 emplois menacés. Pour lire cet article en accès libre, profitez de notre offre d'essai d'un mois gratuit http://bit.ly/ActeursFul­lAccess. Le réunion de ce jeudi entre les représenta­nts des salariés de General Electric Grenoble et le ministère de l'Economie devait faire avancer le dossier. Signe de leur volonté de dialogue, les employés avaient même voté ce matin la fin de la grève et la levée du blocus. Mais après trois heures de discussion, les syndicats reçus à Bercy se sont déclarés "déçus". 345 emplois sur 800 postes sont toujours menacés de suppressio­n. "Il n'y a pas d'avancées, nous sommes assez déçus", a déclaré Rosa Mendes, une élue CGT qui faisait partie de la délégation reçue par le cabinet du secrétaire d'Etat Benjamin Griveaux. Les salariés s'opposent au plan de licencieme­nt qui menace 345 des 800 postes de ce site de production et conception de turbines hydroélect­riques de pointe, passé sous le contrôle du congloméra­t américain General Electric (GE). Ils souhaitent que l'Etat favorise une reprise de l'usine, que selon eux General Electric n'a pas l'intention de conserver. L'Etat peut notamment chercher à favoriser une reprise de l'usine par EDF ou par la CNR, autre électricie­n français, selon Mme Mendes.

 ??  ??

Newspapers in French

Newspapers from France