JEAN-MARC BORELLO : "ENTREPRENDRE RELEVE D'UN ACTE D'INSOUMISSION"
Du haut de son mètre quatre-vingt-dix, Jean-Marc Borello n'entend pas lâcher de sitôt la barre de son paquebot, le groupe SOS. Son aventure avec cette association, devenue un groupe de 16 000 collaborateurs frôlant le milliard d'euros de chiffre d'affaires, n'est pas terminée. Sa mission se poursuit, son envie d'entreprendre et sa volonté profonde de développer une société plus inclusive sont toujours aussi vives. Iconoclaste, ce créateur, faiseur, rassembleur et révolutionnaire aux méthodes adoucies, entreprend à sa manière pour l'intérêt général. Une personnalité charismatique que la politique n'a « jamais » su convaincre. Son seul acte militant : l'entreprise. ACTEURS DE L'ECONOMIE - LA TRIBUNE. Régulièrement, vous affirmez ne nourrir aucune ambition politique, refusant toutes les propositions, dont celles de Gaston Defferre et de Simone Veil par le passé, et encore plus récemment d'Emmanuel Macron, nouveau président de la République, duquel vous êtes très proche. Pour quelles raisons l'engagement politique ne vous attire-t-il pas ? JEAN-MARCO BORELLO. Exercer une fonction élective ne me correspond pas. Je l'ai dit, écrit et réaffirmé à plusieurs hommes et femmes politiques. Je suis un homme engagé en entreprenant. Clairement, je me trouve plus utile et peux conduire des initiatives de cette manière, observant concrètement leurs effets. La politique, j'en connais les ressorts, occupant le poste de fonctionnaire pendant une dizaine d'années, y compris en cabinet ministériel.