AUX ETATS-UNIS, SPRINT ET T-MOBILE NE VOUDRAIENT PLUS SE MARIER
Selon le quotidien japonais Nikkei, Softbank, la maison-mère de Sprint, compte mettre un terme au projet de fusion de sa filiale américaine dans le mobile avec son homologue TMobile, qui appartient à Deutsche Telekom. Aux États-Unis, comme en France, les projets de fusions dans les télécoms font décidément l'objet de nombreux rebondissements. Alors qu'il y a tout juste deux semaines, le géant nippon Softbank et Deutsche Telekom étaient parvenus à un accord de principe pour fusionner leurs opérateurs mobiles Sprint et T-Mobile US, les négociations ont, semble-t-il, capoté. Selon l'AFP, qui relaye des informations du quotidien économique japonais Nikkei, Softbank prévoit de mettre un terme aux discussions avec l'opérateur historique allemand. Les deux groupes n'auraient pas, selon le Nikkei, trouvé d'accord sur leurs parts respectives au capital du nouvel ensemble. L'information a été prise au sérieux par les investisseurs. Mardi, le titre Softbank a lâché 4,63%, à 9.947 yens à la Bourse de Tokyo. Et ce lundi à Wall Street, le titre Sprint a chuté de 9,3%, contre 5,35% pour T-Mobile. Lire aussi : mobile Sprint / T-Mobile US : les dessous de la possible arrivée d'un géant du Pourtant, le contexte semblait idéal pour un mariage entre les numéros trois et quatre du mobile au pays de l'Oncle Sam. Alors que l'administration Obama avait mis son veto à une telle fusion, il y a plus de deux ans, l'arrivée de Donald Trump, favorable à la dérégulation, avait, aux yeux des observateurs et analystes financiers, rouvert une fenêtre de tir. Mais ce ne sera a priori pas pour cette fois.