ECHEC DE LA FUSION GEANTE ENTRE LES OPERATEURS MOBILES SPRINT ET T-MOBILE
Sprint, filiale du japonais Softbank, et T-Mobile, filiale de l'allemand Deutsche Telekom, ont officiellement annoncé avoir renoncé à fusionner. Les opérateurs mobiles Sprint et T-Mobile ont officiellement annoncé samedi avoir renoncé à fusionner, faute d'accord sur les termes d'un rapprochement. Cela met fin à des semaines de discussions qui auraient chamboulé le secteur des télécoms aux États-Unis. T-Mobile, filiale de l'allemand Deutsche Telekom, et Sprint, filiale du japonais Softbank, "ont annoncé aujourd'hui conjointement qu'ils avaient cessé les discussions en vue d'une fusion car ils n'ont pas été en mesure de s'accorder sur des termes" acceptables par les deux parties, ont-ils écrit dans un communiqué conjoint, mettant ainsi fin à un feuilleton à rebondissements. Ce rapprochement entre le troisième (T-Mobile) et le quatrième (Sprint) opérateur américain, voulu depuis longtemps par Softbank, avait du plomb dans l'aile depuis quelques jours alors même que les maisons-mères s'étaient enfin entendues sur un accord de principe, selon la presse. En début de semaine, la presse japonaise avait indiqué que les discussions étaient sur le point de capoter faute d'accord sur le contrôle du groupe combiné, Softbank ayant finalement décidé de ne pas le laisser à Deutsche Telekom, ce qui avait fait dégringoler en Bourse les titres de Softbank et des deux opérateurs.