LES STARTUPS ET LES GRANDS GROUPES SE CHERCHENT TOUJOURS
La French Tech publie le premier baromètre de la collaboration entre les startups et les grands groupes. Verdict : malgré une prise de conscience de la nécessité de mieux travailler ensemble, les relations restent largement insuffisantes, voire cosmétiques, dans tous les domaines, qu'il s'agisse de contrats commerciaux, d'investissements, d'acquisitions, de partenariats et de co-développement. Une vraie faiblesse française. Peut (largement) mieux faire. Tel est le constat, amer mais optimiste, dressé par le baromètre de la collaboration entre startups et grands groupes en France, réalisé par le cabinet Five by Five à l'initiative de la French Tech, avec la collaboration de Bpifrance, de la Direction générale des entreprises (DGE) et de la Caisse des dépôts. Présentée mercredi 8 novembre à Station F, l'étude a l'immense mérite d'être la première à se pencher sur la réalité de la collaboration entre les petits poucets de l'innovation et les mastodontes de l'économie française. "On entend les mêmes doléances depuis des années : les startups se plaignent de délais de prise de décision trop longs et d'un décalage culturel avec les grands groupes, et ceux-ci peinent à obtenir des startups l'impact souhaité, raconte Cécile Brosset, la directrice du Hub de Bpifrance. Alors on a voulu mettre à plat toutes les pratiques, identifier les bonnes et pointer sur le doigt sur les mauvaises, pour partir de là et avancer", ajoute-t-elle.