L'ASSEMBLEE NATIONALE LEVE L'IMMUNITE DE MARINE LE PEN
La présidente du Front national fait l'objet d'une enquête ouverte pour la publication sur Twitter, en décembre 2015, d'images d'exécution menées par l'Etat islamique (EI), dont celle du journaliste américain James Foley. Le bureau de l'Assemblée nationale a levé mercredi l'immunité parlementaire de Marine Le Pen à propos d'une affaire concernant la diffusion sur Twitter de photos de victimes du groupe Etat islamique. La présidente du Front national fait en effet l'objet d'une enquête ouverte pour la publication sur le réseau social, en décembre 2015, d'images d'exécution menées par l'Etat islamique (EI), dont celle du journaliste américain James Foley. La levée de l'immunité se limite aux faits incriminés et ne concerne pas l'affaire des assistants FN au Parlement européen. Le bureau de l'Assemblée précise, dans un communiqué, qu'il "ne se prononce ni sur la qualification pénale, ni sur la réalité des faits invoqués" à l'encontre de l'élue "mais doit simplement apprécier le caractère sérieux, loyal et sincère" de la demande de la justice. "Considérant que la demande (...) présente un caractère sérieux, loyal et sincère", le bureau "autorise en conséquence le juge à délivrer un mandat d'amener à l'encontre de Mme Le Pen." En mars, le Parlement européen avait levé l'immunité de l'ancienne candidate à la présidentielle, alors eurodéputée, dans la même affaire. Fin septembre, le bureau de l'Assemblée nationale avait déjà levé l'immunité de Gilbert Collard, autre député frontiste, dans le cadre de cette même enquête.