PARADISE PAPERS : TROIS ENTREPRISES FRANCAISES CITEES DANS L'ENQUETE (2/2)
Les révélations issues des "Paradise Papers" ciblent plusieurs multinationales, dont des entreprises du CAC 40, comme les géants de l'énergie Total et Engie. La Tribune fait le point sur les accusations qui leur sont portées. Dix-huit mois après les "Panama Papers", de nouvelles révélations éclates sur les pratiques d'évasion fiscale des multinationales et des grandes fortunes de ce monde. Leur nom : les "Paradise Papers". Le Consortium international des journalistes d'investigation (ICIJ) est à l'origine de cette enquête d'envergure internationale, qui a mobilisé près de 400 journalistes représentant 96 médias, dont Le Monde et la cellule Investigation de Radio France. Ces révélations, qui paraissent dans le presse depuis dimanche soir et jusqu'à la fin de la semaine, ciblent en partie des entreprises françaises : de l'avionneur Dassault Aviation au géant de l'énergie Total. La Tribune revient sur les accusations qui leur sont portées. Pour mémoire, la plupart des révélations concernent des méthodes d'optimisation fiscale, une pratique moralement répréhensible mais aujourd'hui légale. Le gouvernement français a promis, mardi, d'engager des poursuites contre les entreprises et les contribuables nationaux si les pratiques épinglées relèvent d'une "infraction". Sur Twitter, le ministre de l'Economie, Bruno Le Maire, présent à une réunion de l'Eurogroupe à Bruxelles, consacrée notamment aux questions fiscales, a assuré que "l'engagement" du gouvernement contre l'évasion fiscal était "total".