PARIS POURRAIT TAXER LES VELOS SANS BORNE
La Mairie de Paris a rencontré jeudi les opérateurs de vélos en libre service, sans borne. Afin d'éviter les stationnements anarchiques de bicyclettes, la Ville souhaite instaurer un code de bonne conduite. Elle étudie également l'instauration d'une "redevance pour occupation commerciale de l'espace public". Alors que les flottes de vélos en location sans borne débarquent sur Paris, la Mairie souhaite encadrer leur déploiement. Elle a ainsi rassemblé jeudi les différents opérateurs concernés - comme Gobee.bike, oBike ou encore Ofo. "Nous nous devons de faire respecter un partage harmonieux de l'espace public. Un envahissement des trottoirs, comme cela a pu être constaté dans d'autres villes en Europe ou en Asie, n'est pas envisageable à Paris." a affirmé Jean-Louis Missika, chargé de l'urbanisme, dans un communiqué de presse. | Lire aussi : Ofo, oBike, Indigo Weel... La nouvelle concurrence de Vélib' pour 2018 Le concept, venu de Chine, permet à un utilisateur de géolocaliser un vélo, stationné dans des emplacements traditionnels et verrouillé grâce à un cadenas généralement placé sur la roue arrière. Le cycliste doit ensuite scanner un QR code avec son smartphone sur le cadenas afin de le déverrouiller, permettant ainsi de lancer la facturation. Problème : des stationnements anarchiques ont été constatés dans les pays où les startups sont déployées, comme en Chine où des montagnes de vélos occupent les trottoirs.
CODE DE BONNE CONDUITE, REDEVANCE, LICENCE D'EXPLOITATION...