BREXIT : L'AUTORITE BANCAIRE EUROPEENNE IRA A ... PARIS !
L'institution, qui emploie près de 200 personnes, quittera Londres pour la capitale française, qui l'a emporté lundi face à Dublin au troisième tour. Emmanuel Macron s'est félicité d'une décision qui reconnaît "l'attractivité de la France." [Article publié le 20/11 à 19h32 et mis à jour le 21/11 à 12h30] Il n'y avait plus que trois villes candidates sur huit à l'issue du premier tour, dont Paris était sortie en tête avec 34 voix, soit deux de plus que Francfort et six de plus que Dublin. Puis la ville allemande, qui héberge déjà la Banque centrale européenne (BCE), a été éliminée au deuxième tour, en ne récoltant que 4 voix, Dublin finissant en tête avec 13 voix contre 10 pour Paris. C'est finalement la capitale française qui l'a emporté lundi soir au troisième tour à l'issue d'un scrutin très serré : Paris a été tirée au sort après avoir obtenu autant de voix que sa rivale irlandaise. L'Autorité bancaire européenne (ABE ou EBA en anglais) quittera son siège actuel de la tour One Canada Square du quartier d'affaires de Canary Wharf, à Londres, pour Paris avant la sortie officielle du Royaume-Uni de l'UE prévue fin mars 2019. Probablement entre janvier et mars 2019. L'institution, qui réalise les fameux "tests de résistance" aux chocs (stress tests) des établissements bancaires européens, emploie 190 personnes. Ce qui n'est pas négligeable mais beaucoup moins que l'Agence européenne du médicament (EMA, près de 900 personnes) dont les ministres des Affaires européennes des Vingt-Sept réunis à Bruxelles avaient choisi Amsterdam comme futur siège quelques minutes plus tôt. Lille était candidate à l'accueil de l'EMA. Bruxelles, Luxembourg, Varsovie, Vienne et Prague étaient sur les rangs pour l'EBA.