RENAULT-PSA : LA BOURSE CHANGE SON FUSIL D'EPAULE !
La vente des titres Renault détenus par l'État a été le point de bascule des investisseurs qui ont décidé de tourner le dos à PSA, jugé survalorisé. Ce dernier est également mis sous pression depuis le rachat d'Opel dont on craint désormais que le redressement soit plus long que prévu. De son côté, Renault a pris du retard par rapport à la moyenne du secteur, malgré des fondamentaux extrêmement solides. Quelle année pour les constructeurs automobiles français ! Jamais depuis la crise, PSA et Renault n'ont affiché de résultats financiers aussi reluisants. Des marges au plus haut, des ventes record, des dettes quasi effacées et des projets d'internationalisation ambitieux... Pourtant, les deux constructeurs automobiles français ont suivi des trajectoires très asymétriques cette année sur les marchés. Les deux titres sont passés quasi simultanément d'une tendance haussière à baissière du côté de PSA, et inversement chez Renault... Ces trajectoires asymétriques devraient se maintenir dans les mois prochains tant les profils financiers, mais également stratégiques de nos deux champions tricolores sont différents. « La fin d'année approche, les marchés plafonnent, les investisseurs sont plus pointilleux et cherchent donc des valeurs qui pourraient opérer des rattrapages. Ce qui explique l'effet de vase communiquant entre la baisse de valeur de PSA, qui correspond à la hausse enregistrée par Renault », note Nicolas Chéron responsable marché chez Binck.fr.
L'ÉTAT A LIBÉRÉ LE TITRE RENAULT