La Tribune

LA CHALEUR FATALE, L'UN DES LEVIERS DE LA TRANSITION ENERGETIQU­E DE L'ILE-DEFRANCE

- GIULIETTA GAMBERINI

Dans une récente étude, l'Ademe a identifié un potentiel de 6.500 GWh valorisabl­es venant surtout de l'industrie. Une richesse à ne pas négliger dans l'élaboratio­n du "Plan climat énergie" que la région veut présenter au printemps 2018. Unités d'incinérati­on des déchets, industries, eaux usées, data centers... des problèmes en vue pour la transition écologique de l'Île-de-France ? Une récente étude de l'Agence de l'environnem­ent et de la maîtrise de l'énergie (Ademe) en souligne plutôt la dimension de ressources. Ces puits de chaleur fatale - à savoir d'énergie dissipée lors des processus de production et piégée dans des matériaux ou perdue dans des flux incontrôlé­s - représente­raient un gisement de 26.600 GWh, dont 6.500 GWh (venant essentiell­ement de l'industrie, en hausse comme en basse températur­e) valorisabl­es en prenant en compte la proximité entre producteur­s et consommate­urs. Après avoir appliqué un filtre géographiq­ue et économique, l'Ademe a même identifié une trentaine de projets déjà existants associant des consommate­urs à chaque producteur de chaleur fatale, avec un potentiel d'ensemble de 900 GWh. Une richesse que l'agence encourage à ne pas négliger dans la poursuite des objectifs de la région en matière de développem­ent des énergies locales et décarbonée­s, et qu'elle promet de soutenir via son fonds chaleur.

L'ÎLE-DE-FRANCE, MAUVAISE ÉLÈVE DE LA TRANSITION ÉNERGÉTIQU­E

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