DES CITOYENS ET DES CAMERAS « INTELLIGENTES » BIENTOT AU SERVICE DE LA SECURITE URBAINE
L’utilisation de dispositifs intelligents et la mise en place d’une politique de sécurité urbaine par le citoyen sont garantes d’une politique d’urbanisation raisonnée. Par Flavien Bazenet, Télécom École de Management – Institut Mines-Télécom et Gabriel Périès, Télécom École de Management – Institut Mines-Télécom « Safe cities » : entre sécurité et résilience des villes pour certains et utilisation des TIC (Technologies de l'information et de la communication) appliquées à la société de contrôle pour d'autres, ce terme fait débat. Pourtant, grâce à une politique raisonnée, la « Safe City » pourrait s'intégrer dans une démarche de « smart city ». Le « crowdsourcing » citoyen (sécurité par le citoyen) et l'analytique vidéo - analyse situationnelle qui consiste à « repérer les événements, les attributs ou les schémas de comportement pour mieux coordonner les ressources et accélérer les enquêtes » (source IBM) - sont les garants de la vie privée, du coût et de la performance de celle-ci.
SAFE CITY ET VIDÉO-PROTECTION
La « safe city » fait référence aux NTIC (nouvelles technologies de l'information et de la communication) utilisées à des fins de sécurité urbaine. Pourtant, dans les faits, elle correspond surtout à une notion marketing que les grands intégrateurs du secteur de la sécurité se sont appropriée afin de promouvoir leurs dispositifs de vidéo-protection.