LA FACTURE DU BREXIT S'ANNONCE (TRES) SALEE... POUR TOUS LES PAYS EUROPEENS
Le coût du Brexit, dont les négociations sur le volet financier sont en cours, pourrait être bien plus élevé que prévu, notamment en raison des coûts de transactions. 16 milliards d'euros par an pour la Grande-Bretagne et 44 milliards d'euros par an pour les autres pays membres de l'UE, selon une étude de l'institut Ifo. A moins que les deux parties optent pour un accord de libre-échange, comme le préconise aussi le leader du parti travailliste britannique, Jeremy Corbyn. Ce lundi, le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker et le chef des négociateurs communautaires Michel Barnier ont prévu de rencontrer les parlementaires européens lundi les informer de l'état d'avancement des négociations sur le Brexit. Cette rencontre se tiendra deux heures avant celle attendue entre les représentants des Vingt-Sept et la Première ministre britannique Theresa May. Cette dernière doit normalement formuler des propositions concrètes notamment sur le montant de la facture du divorce. Ce montant pourrait s'élever à 60 milliards d'euros par an, indique pour sa part l'institut allemand Ifo, dans un communiqué publié samedi. La presse britannique avait évoqué un chiffre compris entre 45 et 55 milliards d'euros. Chiffre démenti la semaine dernière par le négociateur en chef de l'UE sur le Brexit, Michel Barnier, rappelant que pour le moment aucun accord n'avait été conclu. Le chiffre avancé par l'Ifo se base sur les projections faites par les experts du réseau de recherche EconPol, rattaché à l'institut, en prenant un scénario de référence qui évaluent le coût des transactions en appliquant les règles de l'Organisation mondiale du commerce (OMC). --> Lire le rapport EconPol de l'Ifo (en anglais).