QUAND PUBLIC ET PRIVE S'ALLIENT POUR FINANCER LA TRANSITION ENERGETIQUE
L’Etat, via le PIA, investit 40 millions d’euros dans le fonds Eiffel Energy Transition aux côtés de la Banque européenne d’investissement et d’institutionnels, notamment la Maif. Le fonds, qui a rassemblé 200 millions d’euros, soutient des développeurs de projets solaires ou éoliens au moment difficile de la construction, avant la génération de tout revenu. A la veille du sommet pour le climat One Planet Summit, le 12 décembre prochain (qui ne « sera pas un sommet à pupitre mais un sommet d'actions » a promis le secrétaire d'Etat auprès du ministre d'Etat, de la Transition écologique et solidaire), le gouvernement a voulu montrer un exemple concret d'initiative innovante de financement pour accélérer cette transition. « Les effets du réchauffement climatique sont déjà une réalité, y compris pour nos concitoyens, de Saint-Martin et Saint-Barthélémy après l'ouragan Irma, ou de Nouvelle-Calédonie, comme toutes les îles du Pacifique », a souligné le secrétaire d'Etat jeudi, en recevant au ministère les dirigeants du gérant d'actifs Eiffel Investment Group qui vient de boucler une levée de 200 millions d'euros pour son fonds Eiffel Energy Transition. L'Etat français, via le Programme d'investissement d'avenir, y injecte 40 millions d'euros, un investissement opéré par l'Ademe (Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie), aux côtés de la Banque européenne d'investissement (BEI), qui avait mis un ticket équivalent. Les autres investisseurs sont dix institutionnels privés, au premier rang desquels l'assureur mutualiste Maif, principal sponsor privé du fonds, aux côtés de la Bred, la Macif, la Matmut, ProBTP, etc.