LA FILIERE TRANSPORT ET LOGISTIQUE FACE A SES MUTATIONS
Tous les voyants sont aux verts. Après quelques années de crise, le secteur du transport et de la logistique a repris des couleurs. De quoi être armé pour affronter les nouveaux - et nombreux - enjeux auxquels il doit faire face : digitalisation, industrie 4.0, formation, mais aussi challenge législatif. Décryptage. Le signal est fort. Pour la première fois de son histoire, Solutrans, l'un des plus grands salons du transport et de la logistique (en alternance avec l'allemand Innotrans) a été inauguré par Elisabeth Borne, ministre chargée des Tansports. "C'est dire tout l'intérêt des pouvoirs publics pour la filière des véhicules industriels et urbain", se satisfait Patrick Cholton, président de la Féderation Française de Carrosserie (FFC) et de Solutrans. Un intérêt confirmé par les acteurs de la filière eux-mêmes. Le salon a fermé ses portes avec une fréquentation - autre record - de 48 240 visiteurs, en hausse de 34% vs 2015. Et les succès ne s'arrêtent pas là : + 45 % de nouveaux exposants, 24 % d'exposants internationaux venus de 18 pays, 11% de visiteurs étrangers Dans les allées, l'optimisme et la bonne ambiance étaient de mise. "Cela n'a pas toujours été le cas. On sent que cela va mieux chez les acteurs de la filière", confient plusieurs habitués. Un climat propice aux affaires : près de 200 millions de chiffres d'affaires, sous forme de commandes, se seraient conclues, selon les organisateurs, pendant les 5 jours du salon.