LES METIERS DE SERVICE SONT-ILS GENRES ?
Relecture de la thèse de la sociologue Arlie R. Hochschild, mère du concept de « travail émotionnel » et de son analyse de la place de la femme ou du caractère genré des métiers de service. Par Benoît Meyronin, Grenoble École de Management (GEM) et Séverine Le Loarne-Lemaire, Grenoble École de Management (GEM) Les Éditions de la Découverte viennent de rééditer en français l'ouvrage séminal d'Arlie R. Hochshild. Cette parution est l'occasion de revisiter la thèse tenue par la sociologue, mère du concept de « travail émotionnel », et plus spécifiquement les constats qu'elles dressent (et l'analyse qu'elle porte) sur la place de la femme ou le caractère genré des métiers de service.
LES FEMMES, AU COEUR DE LA TRANSFORMATION DES ENTREPRISES DE SERVICE ?
Les entreprises, et plus particulièrement les entreprises de service, doivent faire face aux nouvelles pratiques de consommation associées au numérique et aux stratégies de prédation de nouveaux intermédiaires. Qu'il s'agisse des distributeurs (mais pas seulement...) qui doivent faire face au « GAFA », des banques en quête de renouveau économique et aux impératifs du traitement des big data, en passant par l'hôtellerie ou mêmes les Grandes Écoles (pour ne prendre que quelques exemples), les enjeux de transformation sont nombreux, portés par cet aiguillon que constitue le « digital ».