PSA VEUT SE SEPARER DE 1.300 EMPLOIS EN RUPTURE CONVENTIONNELLE COLLECTIVE
La direction de PSA veut supprimer 2.200 emplois, dont 1.300 en rupture conventionnelle collective, grâce aux nouvelles dispositions de la Loi travail. Comme l'enseigne textile Pimkie, le constructeur automobile PSA souhaite recourir en 2018 à 1.300 ruptures conventionnelles collectives et 900 dispenses d'activité pour des seniors, tout en embauchant 1.300 CDI et 2.000 jeunes en alternance, a appris l'AFP mardi auprès de sources syndicales.
REMPLACER DES SENIORS PAR DES JEUNES
Dans le détail, le groupe PSA (Peugeot, Citroën, DS, Opel, Vauxhall) projette 1.250 mobilités externes, 50 passeports de transition professionnelle et 900 départs en congés séniors. Ce dispositif permet à des salariés de cesser le travail quelques années avant leur retraite, tout en conservant leur contrat de travail et une partie de leur salaire. En contrepartie, l'entreprise envisage de recruter 1.300 CDI en 2018 dans sa division automobile (62.000 salariés fin 2016) et 2.000 jeunes en alternance, selon des représentants syndicaux interrogés par l'AFP, conviés mardi à une négociation sur la politique d'emploi. A titre de comparaison, 1.170 congés seniors et 1.500 mobilités externes sécurisées ont été réalisés en 2017, ainsi que 1.200 recrutements CDI et 2.500 emplois jeunes, selon les chiffres communiqués aux syndicats mardi.