HUAWEI VICTIME DU PROTECTIONNISME AMERICAIN ?
Alors que l'équipementier télécoms chinois, également numéro trois mondial des smartphones, misait sur un partenariat avec le géant du mobile AT&T pour distribuer son dernier bébé, le Mate 10 Pro, l’opérateur américain s’est finalement retiré des discussions. Furieux de ce nouveau revers d’un groupe chinois aux États-Unis, Pékin a accusé Washington d’édifier « des barrières invisibles sous le prétexte de préserver la sécurité nationale ». Huawei n'est décidément pas en odeur de sainteté aux États-Unis. Comme l'a indiqué le Wall Street Journal en début de semaine, le géant chinois des équipements télécoms et numéro trois mondial des smartphones a échoué à nouer un partenariat avec AT&T, le numéro deux américain du mobile, pour distribuer son dernier « flagship » : le Mate 10 Pro. Selon le quotidien économique américain, l'opérateur s'est tout bonnement retiré des discussions. Conséquence : Huawei perd une occasion en or de faire enfin son nid sur le juteux marché du pays de l'Oncle Sam. Un sacré camouflet. D'autant que Huawei comptait annoncer cet important partenariat lors du Consumer Eletronics Show, le plus grand salon mondial de l'électronique grand public, qui se déroule en ce moment à Las Vegas. Résultat : Huawei a quand même confirmé le lancement de son nouveau smartphone phare aux États-Unis mi-février dans un communiqué publié ce jeudi, en début d'après-midi. Mais faute de pouvoir compter sur AT&T, il devra se compter de revendeurs de second rang, « comme Best Buy, Amazon, Microsoft, Newegg et B&H » , a indiqué le géant chinois.