LA CCI DE TOULOUSE DOIT SE SERRER LA CEINTURE
Face à une baisse de son budget de deux millions d’euros pour l’année 2018 en raison d’une coupe dans les recettes fiscales, la CCI de Toulouse doit se réorganiser. Son président, Philippe Robardey, a promis lors de ses voeux à la presse jeudi 18 janvier "le moins de casse sociale possible". Dans le même temps, il a réaffirmé sa position sur l’aéroport de Toulouse et la desserte directe de celui-ci par le métro dans l’avenir. La pilule a du mal à passer et pourtant, la Chambre de commerce et de l'industrie de Toulouse et son président, Philippe Robardey vont devoir faire avec. En fin d'année 2017, le gouvernement a décidé de réduire le budget alloué aux CCI de 150 millions d'euros dès 2018, en abaissant de 17 % la taxe pour frais de chambre (TFC). La conséquence directe à Toulouse ? Une baisse de deux millions d'euros dans le budget de la CCIT pour l'année qui vient de débuter. "Il y aura le moins de casse sociale possible dans notre PME de 138 salariés. Nous allons faire appel à l'intelligence individuelle et collective pour continuer à accompagner nos entreprises de la même manière, avec moins de moyens", a promis Philippe Robardey lors de ses voeux à la presse jeudi 18 janvier. Le président de l'institution entend désormais agir et ne pas dramatiser la situation, la décision étant prise, il est impossible de revenir en arrière. Le dirigeant compte sur la transversalité et la réorganisation des process pour faire des économies. "Je préfère faire ça sur un territoire dynamique, avec une forte croissance économique et qui créé de l'emploi comme la HauteGaronne, qu'ailleurs", a-t-il conclut.