CE QU'A DIT (ET N'A PAS DIT) DONALD TRUMP A DAVOS
"L'Amérique d'abord n'est pas l'Amérique seule", a assuré Donald Trump en à Davos. Mais si le président américain a voulu montrer un visage coopératif dans ce temple du multilatéralisme, il a soigneusement évité tous les sujets qui fâchent : climat, immigration, se contentant d'une opération séduction pour inviter les entreprises à investir massivement aux Etats-Unis. Ce devait être la "masterpiece" du forum de Davos, et, finalement, l'intervention de Donald Trump en séance plénière pour la clôture du forum de Davos a plutôt fait pschitt. Le président américain, dans un discours d'une quinzaine de minutes, a joué l'apaisement et évité les provocations, se contentant au final de dénoncer la presse et ses « fake news », un mantra des tweets de @realDonaldTrump. Il a surtout mené une opération séduction en direction des entreprises pour leur dire que le moment n'a jamais été aussi favorable pour investir aux Etats-Unis. Arrivé jeudi en début d'après-midi, le 45e président américain a multiplié les rencontres bilatérales, notamment avec Theresa May malgré des relations américano-britanniques assez refroidies, et avec Benjamin Netanyahu le Premier ministre israélien. Surtout, il a invité à dîner une quinzaine de patrons de grandes entreprises mondiales, dîner auquel participait, pour la France, le patron de Total, Patrick Pouyanné.
RASSURER LES PARTENAIRES COMMERCIAUX ET DIPLOMATIQUES