LA REALITE AUGMENTEE, UN NOUVEAU RELAIS DE CROISSANCE POUR LE CINEMA ?
Les acheteurs et diffuseurs du monde entier découvrent dans les travées du Marché du court-métrage de Clermont-Ferrand les oeuvres immersives françaises et les enjeux qui en découlent. Des technologies qui pourrait offrir un élément différenciant aux productions, alors que la concurrence est rude entre les acteurs. Scanner les boites aux lettres de l'agglomération clermontoise, aux couleurs du timbre commémoratif des 40 ans du Festival du court métrage donne accès à une vidéo en réalité augmentée. A Clermont-Ferrand, du 2 au 10 février, des cinéastes du monde entier présentent leurs films, souvent le premier et pour la première fois, dans une quinzaine de salles et d'amphis pleins à craquer et une ambiance très propice à la naissance de collaborations et de projets de cinéma. Les expériences immersives ont trouvé leurs places dans la programmation. Parallèlement au Festival, le Marché du film court permet des échanges économiques capitaux pour ce format. "Il affirme sa vocation et son positionnement à accompagner des techniques et des écritures en gestation, mûs par une conviction profonde qu'il y existe de nouveaux langages et de nouvelles perceptions cinématographiques, et donc, de nouveaux marchés", raconte Anne Parent, en charge du Marché du court. De fait, outre le programme Relief qui présente aux festivaliers des films en relief, un stand complet est dédié à la réalité virtuelle et à la réalité augmentée dans les travées du Marché du court. Jeudi 8 février, UniFrance s'associe à Extended Vision et invite les programmateurs internationaux à découvrir les oeuvres immersives françaises. Les équipes de Courant 3D et Prenez du relief dévoilent des expériences interactives inédites.