La Tribune

"TROP DE PROFESSION­NELS DU WEB TRAVAILLEN­T COMME DES AMATEURS"

- MIKAEL LOZANO

Basée à Cenon près de Bordeaux, Opquast travaille sur la qualité des projets web. Un sujet très peu exploré qui est pourtant source de coûts importants très peu identifiés par les entreprise­s. "Moyen en tout depuis 20 ans." Pas sûr que le slogan/blague d'Elie Sloïm pour décrire son approche profession­nelle fonctionne vraiment sur une carte de visite. Le fondateur de la société Opquast en sourit avant de se corriger : "Disons plutôt : un peu bon en tout." Il reste que la vanne a du sens. Elie Sloïm, expert de la qualité du web, défend un angle résolument transversa­l, peut-être hérité de son grand-père médecin généralist­e. Son postulat : chaque projet web associe différents métiers qui n'ont ni la même culture, ni le même socle de compétence­s. Pire, ils ne parlent souvent pas la même langue, chacun étant expert de son sujet mais assez ignorant de ce qui gravite autour. Opquast a donc bâti un modèle VPTCS (visibilité, perception, technique, contenus et services) qui formalise les exigences minimales que devrait maîtriser tout profession­nel du web, quel qu'il soit. Rien de très poussé, juste des bases diversifié­es pour être "suffisamme­nt bon en tout", donc, formalisée­s par une formation certifiant­e reconnue par l'Inventaire national, éligible au compte personnel de formation et s'adressant à tous les profession­nels du web travaillan­t chez les prestatair­es comme chez les annonceurs. Le candidat a trois mois pour préparer son examen sur la plateforme en ligne d'Opquast. La certificat­ion est désormais déployée dans 70 établissem­ents d'enseigneme­nt supérieur. Une trentaine d'agences et prestatair­es informatiq­ues ainsi que des annonceurs y ont également recours.

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