"TROP DE PROFESSIONNELS DU WEB TRAVAILLENT COMME DES AMATEURS"
Basée à Cenon près de Bordeaux, Opquast travaille sur la qualité des projets web. Un sujet très peu exploré qui est pourtant source de coûts importants très peu identifiés par les entreprises. "Moyen en tout depuis 20 ans." Pas sûr que le slogan/blague d'Elie Sloïm pour décrire son approche professionnelle fonctionne vraiment sur une carte de visite. Le fondateur de la société Opquast en sourit avant de se corriger : "Disons plutôt : un peu bon en tout." Il reste que la vanne a du sens. Elie Sloïm, expert de la qualité du web, défend un angle résolument transversal, peut-être hérité de son grand-père médecin généraliste. Son postulat : chaque projet web associe différents métiers qui n'ont ni la même culture, ni le même socle de compétences. Pire, ils ne parlent souvent pas la même langue, chacun étant expert de son sujet mais assez ignorant de ce qui gravite autour. Opquast a donc bâti un modèle VPTCS (visibilité, perception, technique, contenus et services) qui formalise les exigences minimales que devrait maîtriser tout professionnel du web, quel qu'il soit. Rien de très poussé, juste des bases diversifiées pour être "suffisamment bon en tout", donc, formalisées par une formation certifiante reconnue par l'Inventaire national, éligible au compte personnel de formation et s'adressant à tous les professionnels du web travaillant chez les prestataires comme chez les annonceurs. Le candidat a trois mois pour préparer son examen sur la plateforme en ligne d'Opquast. La certification est désormais déployée dans 70 établissements d'enseignement supérieur. Une trentaine d'agences et prestataires informatiques ainsi que des annonceurs y ont également recours.