LA FRANCE EN MARCHE... A PIED ?
[Édito ] Mobilité sociale (réformes de l'éducation et de la formation), mobilité du marché du travail (flexibilité sur les licenciements et refonte l'assurance chômage), et bien sûr au premier degré, celle des transports (réforme du rail, Assises de l'aérien), la mobilité est bien l'alpha et l'omega du macronisme. Par Philippe Mabille, directeur de la Rédaction. Emmanuel Macron a fait de la mobilité l'alpha et l'omega de sa pensée politique. Mobilité sociale, au travers des réformes de l'éducation et de la formation, afin de lutter contre ce qu'il appelle l'« assignation à résidence » de la partie de la population qui n'appartient pas aux « premiers de cordée ». Les chantiers du bac, de l'apprentissage, de la formation professionnelle sont « sur les rails » et ils sont au moins aussi sinon plus importants que celui de la SNCF. Ils se heurtent à des résistances, des corporatismes. Sur le chantier de la formation professionnelle, par exemple, le conservatisme est aujourd'hui du côté des partenaires sociaux, y compris du Medef, incapables, dans leur projet d'accord, de donner un contenu effectif aux droits nouveaux en simplifiant une architecture illisible et largement inefficace. L'État promet donc de reprendre la main avec le « big bang » annoncé par Muriel Pénicaud, la ministre du Travail.
DERNIERS FEUX DU PARITARISME DE GESTION