L'OPPORTUNITE DU CYCLE DE VIE DU NUCLEAIRE
Le démantèlement et le traitement des déchets de nombre de centrales nucléaires en fin de vie opérationnelle en France et dans le monde posent des problèmes que peut résoudre la filiale française grâce à son expertise sur l'ensemble du cycle nucléaire. Par Laurence Daziano, maître de conférences en économie à Sciences Po et membre du Conseil scientifique de la Fondation pour l'innovation politique (Fondapol). Avec la réforme de la filière nucléaire française, Orano, l'ex-Areva, s'est vu confié la gestion du cycle du combustible, en conservant les mines d'uranium en amont et le retraitement des déchets en aval, ainsi que l'activité de démantèlement des parties les plus sensibles des réacteurs. Orano se concentre désormais sur la vie du combustible. Par ailleurs, la question du stockage des déchets nucléaires commence à se poser avec acuité alors qu'une partie importante du parc nucléaire français, exploité par EDF, doit organiser sa fin de vie dans des conditions de sûreté absolue. Selon l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), sur les 448 réacteurs nucléaires en activité dans le monde, plus de la moitié approchent de la fin de leur vie opérationnelle. La question du traitement des déchets nucléaires doit être traitée, notamment en France, avec les meilleures garanties pour trouver une solution pérenne, durable et sécurisée.
ASSUMER LA RESPONSABILITÉ VIS-À-VIS DES GÉNÉRATIONS FUTURES