RIVES DE SEINE : LES VOIES SOUS LES PONTS, LES CITOYENS SUR LE PONT
Un déferlement médiatique se fait sentir concernant la décision du Tribunal Administratif de revenir en arrière concernant la piétonnisation des voies sur berges, donnant lieu à la création du Parc Urbain des Rives de Seine. Par Carlos Moreno Une vague de commentaires se fait sentir pour mettre au pilori cette volonté de rendre aux citoyens l'espace public favorisant l'émergence d'une autre sorte de mobilité, sans voiture, décarbonnée et privilégiant la santé des urbains. Mais sommes-nous certains, habitants de Paris, du Grand Paris, de l'Ile-de-France, et bien au-delà, de la portée de l'enjeu qui se pose devant nous ? De quoi s'agit-il in fine ? La décision de fermer une autoroute urbaine qui traverse d'Est en Ouest une grande ville, telle que Paris, est-elle si exotique ? Il est temps de sortir du marasme médiatique, des études biaisées, des procès d'intention. Nous devons nous atteler avec objectivité et attention à poser en profondeur les tenants et les aboutissants d'une démarche qui ne peut être vue et appréciée que si l'on se situe dans la voie de l'histoire. Il s'agit de l'avenir, des vrais enjeux de fond et il y va - et je pèse mes mots- de tout ce qui devient indispensable pour que nos villes deviennent encore respirables dans les années qui viennent. Il y va même du seul combat qui aujourd'hui vaille : la survie de la civilisation humaine à la fin de ce siècle, face au changement climatique.
MAIS QUE SE PASSE-T-IL AILLEURS ?