ACIER : SEOUL ACCEPTE DE REDUIRE DE 30% SES EXPORTATIONS VERS LES ETATS-UNIS
Washington s'est félicité, mardi 27 mars, de la renégociation du traité de libre-échange avec la Corée du Sud (le Korus), estimant qu'il s'agissait d'un "moment historique" dans la politique commerciale des États-Unis. Dans la nouvelle mouture du traité, il est question de quotas annuels sur l'acier sud-coréen, de taxes américaines à 25% sur les pick-ups et de davantage de transparence sur les devises. Dans l'affaire, Séoul a du se plier aux exigences de Donald Trump pour sauver ce qui reste de cet accord et échapper aux taxes américaines sur l'acier. Pour Washington, ce moment est "historique". Les États-Unis et la Corée du Sud se sont mis d'accord, mardi 27 mars, sur le principe d'un nouvel accord commercial entre les deux pays. Depuis que ce traité de libre-échange, appelé le Korus, est entré en vigueur en mars 2012, le déficit commercial de Washington vis-à-vis de Séoul n'a cessé de se creuser, passant de 13,2 milliards de dollars en 2011 à 27,7 milliards en 2016. En 2017, il était de 10,3 milliards de dollars. "Quand il sera finalisé, ce sera le premier traité renégocié avec succès dans l'histoire américaine", s'est enflammé Washington. Bien que les États-Unis sont le deuxième partenaire commercial de Séoul, le président américain n'a cessé de fustiger cet accord depuis son élection, en novembre 2016, le qualifiant d'" horrible" et "tueur d'emplois" et affirmant qu'il était déséquilibré au profit de la Corée du Sud. D'ailleurs, Donald Trump souhaitait en sortir définitivement. Les milieux d'affaires et son administration l'ont finalement pressé à renoncer à cette option.