LA STRATEGIE D'IRONOVA POUR COMMERCIALISER ANKKORO
L’heure de la mise sur le marché sonnera bientôt pour le bracelet détecteur d’émotions conçu par la startup, installée Marseille et incubée depuis octobre à Station F. Pour ce faire, le modèle économique est biface et à plusieurs détentes. L'heure de la rencontre de son public approche sensiblement pour Ankkoro. Le bracelet, associé initialement pour mémoire à l'univers du gaming et intégrant une technologie brevetée de détection et d'analyse des émotions de son utilisateur, est lancé officiellement sur le marché ce printemps. Première étape, un "Demo day" organisé en avril prochain à Station F, où Ironova est incubé depuis octobre dernier. Le prélude à la campagne de crowdfunding qui suivra le mois suivant. Et vu les appétits de conquête de la startup à l'international, la plateforme choisie sera forcément américaine : tout se passera donc sur Kickstarter. "Notre objectif devrait être fixé à 100 000 dollars, cette campagne consistant moins à faire du chiffre qu'à jouer un rôle de vecteur de communication international. L'idée, c'est bel et bien de prendre le marché", observe Yann Frachi, le fondateur d'Ironova. D'ores et déjà, il est possible d'entrer en contact avec la startup via son site internet en vue de pré-commande... Quant au retail classique, ce sera pour 2019. "Nous visons une présence dans des enseignes spécialisées. Nous avions déjà, pour notre premier bracelet, Iro, mis en place un réseau de distributeurs en France, en Allemagne et aux Etats-Unis, que nous allons exploiter pour Ankkoro". Un modèle de distribution classique, donc... enfin, pas tant que cela, puisque le business model est biface, à plusieurs détentes.
LE BTOB AUSSI