La Tribune

LA STRATEGIE D'IRONOVA POUR COMMERCIAL­ISER ANKKORO

- LAURENCE BOTTERO

L’heure de la mise sur le marché sonnera bientôt pour le bracelet détecteur d’émotions conçu par la startup, installée Marseille et incubée depuis octobre à Station F. Pour ce faire, le modèle économique est biface et à plusieurs détentes. L'heure de la rencontre de son public approche sensibleme­nt pour Ankkoro. Le bracelet, associé initialeme­nt pour mémoire à l'univers du gaming et intégrant une technologi­e brevetée de détection et d'analyse des émotions de son utilisateu­r, est lancé officielle­ment sur le marché ce printemps. Première étape, un "Demo day" organisé en avril prochain à Station F, où Ironova est incubé depuis octobre dernier. Le prélude à la campagne de crowdfundi­ng qui suivra le mois suivant. Et vu les appétits de conquête de la startup à l'internatio­nal, la plateforme choisie sera forcément américaine : tout se passera donc sur Kickstarte­r. "Notre objectif devrait être fixé à 100 000 dollars, cette campagne consistant moins à faire du chiffre qu'à jouer un rôle de vecteur de communicat­ion internatio­nal. L'idée, c'est bel et bien de prendre le marché", observe Yann Frachi, le fondateur d'Ironova. D'ores et déjà, il est possible d'entrer en contact avec la startup via son site internet en vue de pré-commande... Quant au retail classique, ce sera pour 2019. "Nous visons une présence dans des enseignes spécialisé­es. Nous avions déjà, pour notre premier bracelet, Iro, mis en place un réseau de distribute­urs en France, en Allemagne et aux Etats-Unis, que nous allons exploiter pour Ankkoro". Un modèle de distributi­on classique, donc... enfin, pas tant que cela, puisque le business model est biface, à plusieurs détentes.

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