IMMOBILIER, A BORDEAUX LA HAUSSE DES PRIX ALIMENTEE PAR UN NOUVEAU MARCHE
Le marché immobilier de Bordeaux Métropole confirme qu’il est encore en pénurie, avec seulement de quoi assurer cinq mois de commercialisation de logements neufs. La surchauffe s’accélère du côté des prix et, plus surprenant, Bordeaux semble accoucher d’un nouveau segment de marché. La présentation de l'étude du cabinet Adequation sur le marché immobilier 2017, réalisée pour l'Observatoire de l'immobilier du Sud-Ouest (Oiso), dont Laurent Mathiolon est le président, ce vendredi matin à la Cité du vin, a été marqué par plusieurs innovations, en particulier avec une illustration sur l'origine des acheteurs en Gironde. Ce bilan 2017 a été déroulé en présence de Jacques Mangon, vice-président de Bordeaux Métropole en charge de l'urbanisme règlementaire et de la stratégie foncière. La métropole bordelaise est un territoire en surchauffe immobilière qui semble avoir entamé une mutation et Xavier Longin, directeur général d'Adequation, a tout d'abord commencé par décrire le parcours de quatre familles type en recherche de logement à Bordeaux Métropole. Si le danger vient bien de l'inquiétante faiblesse des stocks de logements disponibles, qui ne représentent plus que cinq mois de commercialisation, la forte hausse des prix qui l'accompagne n'est pas uniquement produite par le mouvement de balancier de l'offre et de la demande.
DES NIVEAUX DE VENTES ENCORE TRÈS ÉLEVÉS