POUR ATTIRER LES CHEMINOTS DE LA SNCF, TRANSDEV EST PRET A LES PAYER PLUS
Thierry Mallet, le Pdg de Transdev, explique que si le statut et les conditions de travail de la SNCF sont imposés aux nouveaux entrants dans le cadre de l'ouverture à la concurrence du ferroviaire, Transdev ne bougera pas. En plein bras de fer entre le gouvernement et les syndicats de la SNCF sur la réforme de la société publique pour la préparer à l'ouverture à la concurrence, Transdev, l'opérateur privé français de mobilités, présent dans le secteur ferroviaire dans plusieurs pays comme l'Allemagne ou la Suède, lorgne la fin du monopole de la SNCF sur le réseau régional et reste attentif aux modalités de l'ouverture à la concurrence. Notamment sur le plan social, alors que le gouvernement pourrait être tenté, pour calmer le jeu avec les syndicats, de faire des concessions aux cheminots qui mettraient des bâtons dans les roues des futurs nouveaux entrants. « Il y a deux conditions à la réussite de la réforme ferroviaire : la mise en place d'une part d'une véritable ouverture à la concurrence permettant aux nouveaux entrants de détenir une part de marché significative, et d'autre part, la mise en place d'une organisation du travail différente, plus souple que celle que nous connaissons aujourd'hui », a déclaré ce mardi Thierry Maillet, le Pdg de Transdev, lors de la présentation des résultats financiers de 2017 marqués par une hausse de 10 millions du résultat net, à 76 millions d'euros pour un chiffre d'affaires stable de 6,6 milliards.