UNIVERSITE GRENOBLE-ALPES : L'AUDACIEUSE
Deux ans après la fusion de trois établissements, l'Université Grenoble-Alpes (UGA) semble à peine remise de défis à la fois administratifs, sociaux et financiers, qu'elle s'apprête déjà à entrer dans une nouvelle phase, celle de la création d'une université intégrée de rang mondial, dans laquelle pourraient s'associer des acteurs comme Grenoble INP, l'IEP de Grenoble et l'École d'architecture. Découlant directement du projet Idex, pour lequel le site grenoblois a été labellisé en janvier 2016, elle implique néanmoins de relever d'autres défis conséquents, à commencer par la mobilisation actuelle d'une partie de ses étudiants contre la Loi Vidal. Deux ans après la fusion des universités Joseph-Fourier (UJF), Pierre-Mendès-France (UPMF), et Stendhal au sein de l'Université Grenoble-Alpes (UGA), le campus de Grenoble est à deux pas d'embarquer dans une nouvelle aventure. Mi-janvier, les deux présidents de la Communauté Université Grenoble-Alpes (ComUE) et de l'UGA, Patrick Lévy et Lise Dumasy, ont échangé leurs postes au terme d'une élection de mi-mandat, visant à respecter "les équilibres disciplinaires entre les sciences humaines et sociales et les sciences technologiques". Pour l'Université Grenoble-Alpes, désormais présidée par Patrick Lévy, cette fusion engagée en janvier 2016 est le premier étage d'un projet de plus grande envergure : se diriger, aux côtés des autres partenaires de la ComUE, vers la création d'une université intégrée de rang mondial, dont les contours ont été esquissés lors de la candidature grenobloise à l'Idex.