NEO-BORDELAISES : ATTENTION AUX DESILLUSIONS SUR LE MARCHE DE L'EMPLOI ! (3/8)
L'afflux de profils tertiaires sur le marché de l'emploi bordelais peut entraîner certaines désillusions chez les nouvelles arrivantes en termes de postes et de salaires. Pour les éviter, l'anticipation est le maître mot. Qu'elles soient étrangères, franciliennes ou bordelaises sur le retour, de nouveaux visages arrivent chaque mois sur le marché bordelais de l'emploi. Beaucoup d'entre elles suivent leur conjoint cadre ou ingénieur : entre 70 et 80 % de la problématique du conjoint concerne en effet des femmes. De quoi provoquer une affluence de profils tertiaires sur des compétences supports (RH, juridique, administratif, etc.) qui collent bien au marché francilien de sièges sociaux mais moins au bassin d'emploi bordelais et son tissu de PME et d'entreprises intermédiaires. Résultat : des postes et/ou des salaires qui ne sont pas toujours au rendez-vous laissant la place à de potentielles désillusions, sans même parler des prix de l'immobilier et des temps de trajet sur la rocade ! « Certains nouveaux arrivants ont un projet professionnel très abouti, d'autres beaucoup moins. Encore trop de ménages démissionnent et vendent leur bien immobilier sans se renseigner, ni se préparer au marché du travail local qui est à la fois attractif et sous tension » , s'étonne ainsi Loïc Vétier, développeur commercial chez BPI Bordeaux. Celui qui est aussi président de la commission entreprises d'Invest In Bordeaux met ainsi en garde les néo-bordelaises à la recherche d'un emploi : « Elles doivent être proactives et ne pas perdre de temps en arrivant à Bordeaux au risque de se faire doubler sur un marché déjà embouteillé ! »