GESTION DE L'EAU : QUE CHOISIRA TOULOUSE METROPOLE ?
À la fin de l’année, Toulouse Métropole doit décider quel sera le mode de gestion de l’eau et de l’assainissement de 2020 à 2031 pour les 37 communes de l’intercommunalité. Deux options s’offrent à son président Jean-Luc Moudenc également maire de Toulouse : une régie publique comme à Colomiers et Tournefeuille ou bien une délégation de service publique (DSP) comme c’est le cas pour la ville de Toulouse aujourd’hui avec Veolia. Quatre entreprises sont déjà sur les rangs pour obtenir ce marché. À partir du 1er janvier 2020, les habitants des 37 communes de Toulouse Métropole disposeront du même mode de gestion de l'eau et de l'assainissement. Actuellement, c'est l'hétérogénéité qui prime avec cinq modes de gestion de l'eau différents répertoriés sur ce territoire. Dans le détail, il y a un marché de prestations de services avec le groupe Suez sur la commune de Balma notamment, un contrat d'affermage (collectivité qui finance les équipements mais qui délègue l'exploitation à une entreprise privée, ndlr) avec Veolia à Aucamville, une convention de coopération à Montrabé, une régie publique à Tournefeuille, Colomiers, Brax et Pibrac et enfin, une concession avec Veolia sur la ville de Toulouse. L'ensemble des contrats sur la gestion de l'eau et de l'assainissement dans les communes va donc s'achever entre la fin d'année 2019 et février 2020, au terme de la DSP (délégation de service public) entre Toulouse et Veolia. Objectif affiché par Toulouse Métropole : aller vers un mode de gestion unique sur l'ensemble du territoire métropolitain.