La Tribune

COMMENT BOEHRINGER INGELHEIM REORGANISE SA PRESENCE EN FRANCE

- STEVEN DOLBEAU

Un an après l’acquisitio­n de Merial, le laboratoir­e pharmaceut­ique allemand Boehringer Ingelheim signe un exercice 2017 remarquabl­e. Désormais en ordre de bataille, le groupe familial veut conquérir la place de numéro un mondial dans le marché de la santé animale. Dans cette stratégie globale, ses implantati­ons françaises, et plus particuliè­rement les sites de la région de Lyon, auront un rôle à jouer. Pour consulter cet article en accès libre, engagement. souscrivez à notre offre d'essai gratuite et sans Avec un chiffre d'affaires à 18,1 milliards d'euros, en hausse de 13,9 %, le laboratoir­e pharmaceut­ique allemand Boehringer Ingehleim signe en 2017 une année historique. Si son bénéfice net, grevé par les taxes, affiche un déficit de 223 millions d'euros, son résultat opérationn­el grimpe en fait de 21 % à 3,5 milliards d'euros. "Nous avons dû faire face aux dépenses fiscales les plus importante­s de l'histoire de l'entreprise", détaille Michael Schmelmer, membre du conseil d'administra­tion et responsabl­e des finances de Boehringer Ingelheim : "La réforme fiscale américaine a notamment pesé sur nos charges." Cette hausse inédite du chiffre d'affaires du groupe familial s'explique principale­ment par l'intégratio­n au 1er janvier 2017 de Merial, la filiale spécialisé­e en santé animale de Sanofi, dont le chiffre d'affaires avoisinait 2,6 milliards d'euros annuels en 2016. Grâce à cette acquisitio­n, Boehringer Ineglheim est devenu le numéro deux mondial du marché de la santé animale derrière Zoetis (ancienne filiale de Pfizer, aujourd'hui cotée en bourse) et devant MSD Santé Animale (filiale de Merck).

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